LA CORRIDA ;
• La corrida est une des formes les plus cruelles de maltraitance animale. Par an, 250 000 taureaux et vaches sont torturés et tués de par le monde pendant des corridas et évènements tauromachiques. Beaucoup de chevaux sont également victimes des corridas …
Pendant ou après chaque corrida (
régulière) au moins six taureaux sont tués.
Aux Etats-Unis les taureaux ne sont pas torturés ou tués pendant les corridas, mais dans ce pays aussi des corridas sont organisées entre un taureau et un torero.
En Espagne diverses formes de corrida ont lieu. La saison tauromachique dure de février à fin octobre et au total, pendant ce genre d’événements en moyenne 30.000 taureaux par an sont torturés et tués.
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Corridas de Toros : corridas avec des taureaux agés de 4 à 6 ans.
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Novidallas : corridas avec des taureaux âgés de 3 à 4 ans.
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Becerradas 'profesionales': corridas avec des taureaux de moins de 3 ans
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Rejoneos / Coridas de rejones : corridas à cheval.
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Capeas : 'toreros amateurs’ qui harcèlent les vaches et les taureaux avec des capes.
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Recortadores : des toreros essayent de sauter au-dessus du taureau ou de l’éviter, sans utiliser de capes
Prenons l'exemple des
Coridas de Toros …
Les
Corridas de Toros sont des corridas se déroulant dans une arène où des taureaux âgés de 4 à 6 ans sont utilisés. Seuls des
matadors professionnels ou toreros qui ont passé l’
alternativa ont le droit de 'combattre' le taureau bien que les assistants nommés subalternos participent également.
Une
corrida de toros, ou encore corrida, pendant laquelle six taureaux sont mis à mort, se déroule de la façon suivante :
Pour commencer tous les matadors font, avec leurs chevaux, un tour 'd’honneur' dans l’arène pour se présenter au public. Ils saluent le président et quittent l’arène.
Quand la bête sort du toril, si elle n’a pas été préalablement affaiblie par des manoeuvres frauduleuses
(cornes coupées a vif, drogues, maladies,etc...) les hommes n’osent guère se frotter à elle.
Le taureau est lâché dans l‘arène et le matador et d’autres toreros testent le taureau; ils veulent voir comment il réagit à leur présence et comment il se déplace et ensuite ils commencent à exténuer l’animal. Ils l’attirent avec la capote (
cape) et font de courtes passes. Le taureau suit ces passes alors que son corps n’est pas fait pour se mouvoir de la sorte. Ses muscles et ses os sont alors surmenés et l’animal est déjà affaibli par ces manœuvres.
C’est alors qu’un ou deux cavaliers (
picadores) entrent dans l’arène, armés d’une longue lance appelée pica. La tâche de ce picador est de sectionner les muscles nucaux du taureau afin qu’il ne puisse plus relever la tête et qu’il perde beaucoup de sang. Les chevaux qui sont protégés par un caparaçon et dont les yeux sont bandés sont souvent blessés. Beaucoup de touristes trouvent que cette phase de la corrida est la plus cruelle car on peut voir que les chevaux comme les taureaux souffrent pendant la corrida. Le ou les picadors quittent l’arène et le banderillero entre (le matador peut aussi prendre ce rôle). Il fait en sorte que le taureau perde autant de sang que possible en lui enfonçant par trois fois deux banderillas (
banderilles) dans le cou. Les banderillas restent plantées dans la peau du taureau et provoquent des douleurs abominables à chaque mouvement. Le taureau est très affaibli par ses blessures graves. Maintenant c’est le tour du matador. Sa fonction est de tuer le taureau avec une épée et d’exécuter une série de passes avec sa muleta ('chiffon'), de sorte que le taureau épuisé tente de la charger. Quand le taureau est à bout de force, le matador remplace son épée par une épée plus tranchante appelée estoque, avec laquelle il doit tuer le taureau d’un seul coup dans le cœur. Ceci rate souvent : le matador doit alors planter le couteau plusieurs fois et, ce faisant, il atteint parfois les poumons du taureau. Très souvent le taureau s’étouffe alors dans son propre sang et vomit alors énormément beaucoup de sang pour enfin s’effondrer sur ses pattes. Quand le taureau s’effondre ou se recroqueville, un autre homme plante une dague (
puntilla) dans le cou du taureau dans l’intention de le tuer, enfin. Quand le taureau n’est toujours pas étalé à terre, après le coup de la dague (
l’estoque), ils utilisent une longue épée appelée
el verdugo pour le coucher à terre. Souvent ces manœuvres ne parviennent que à paralyser le taureau et font qu’il ressent la douleur quand on lui coupe les oreilles et la queue, les oreilles et la queue étant la récompense du matador. Pour finir, le taureau est traîné en dehors de l’arène par des mules ou des chevaux puis ensuite déposé chez le boucher.